Jeudi 8 à 16h
Nous voyons depuis quelques temps, une banalisation de la xénophobie et du racisme dans les manifestations en faveur des animaux non-humain. Que ce soit par les déclarations de personnes influentes, ou par les campagnes de la fondation Brigitte Bardot et d’autres, un discours islamophobe, et fasciste prends de plus en plus d’ampleurs.
Lorsque nous réagissons face à cette montée de l’extreme droite dans les mouvements pour les animaux, une réaction violente nous fait face. Nous sommes accusés de diviser le mouvement, de discriminer les fascistes, de donner mauvaise image au mouvement ; on nous accuse de vouloir politiser le mouvement…
Mais il n’existe pas un seul mouvement de la cause animale, il y a une pluralité de mouvements, de groupes et de stratégies. Elles sont toutes politiques au sens où elles revendiquent des positions politiques, pour les animaux. Ce ne sont pas les antispécistes (donc antifascistes par définition) qui divisent le mouvement, mais bel et bien les discours discriminatoiers, xénophobes, sexistes ou racistes.
En tant qu’antispécistes, nous pensons qu’il est inconcevable de se dire pour la libération animale, voir meme antispécistes, comme certainEs, en tenant ce genre de discours.
Il devient important de faire comprendre à tous et à toutes les notions de l’antispécisme tel que nous les voyons. Il faut que les gens comprennent enfin que les mouvements pour la libération animale, antispécistes, égalitaristes, ou welfaristes sont bien des mouvements politiques, et qu’à ce titre il faut prendre position sur les luttes politiques, contre le fascisme, le sexisme, l’homophobie…
